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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Gestion des frontières: Deux études sur la sécurité et la coopération transfrontalière soumis à la validation des acteurs

L’hôtel Royal Beach de Ouagadougou a abrité le vendredi 16 juillet 2021, l’atelier de validation de deux études sur la sécurité et la gestion des frontières du Burkina Faso, organisé par l’Organisation internationale des migrations(OIM).

Réunissant les acteurs de gestion des frontières issus des ministères en charge de l’administration territoriale et de la Sécurité, l’atelier a également connu la participation de représentants des pays frontaliers du Burkina Faso à savoir le Bénin, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, et le Togo.

C'est le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Pengdwendé Clément Sawadogo, qui a présidé la cérémonie d'ouverture en présence du ministre de la Sécurité, Maxime Lomboza Koné.

 

La quête de la sécurité, fortement entamée au Burkina Faso depuis 2015, passe par des actions concertées sur la cohésion sociale et la gestion des frontières. C’est une donnée prise en compte par le gouvernement burkinabè ainsi que ses partenaires au développement.

Selon le ministre d'Etat, Pengdwendé Clément Sawadogo, l’étude sur la perception de la sécurité et la gestion des frontières par les communautés des régions de l’Est, du Centre-Est et du Sud-Ouest ainsi que celle sur les dynamiques de coopération transfrontalière dans les régions suscitées, avec les espaces frontaliers des pays voisins, poursuivent le même objectif. Celui de renforcer la sécurité, la stabilité et la cohésion sociale, le long des frontières.

« Le projet renforcer la sécurité des frontières au Burkina Faso, que met en œuvre l’OIM est d’un apport salutaire pour le Burkina en bute ces dernières années à de nombreux défis sécuritaires », a laissé entendre le ministre.

Le ministre d’Etat a également salué la présence des représentants des pays voisins et rappelé l’importance de leur implication pour la construction de frontières sécurisées et de vivre ensemble harmonieux. Car pour lui, Il est évident que le Burkina Faso ne peut aborder seul la question de la sécurité aux frontières sans les pays frères avec lesquels il partage ses frontières.

Quant à madame Aïssatou Guissé Kaspar, chef de la mission de l’OIM au Burkina Faso, les études commanditées par son institution en collaboration avec les acteurs en charge des frontières au Burkina Faso, devraient permettre d’identifier les priorités du gouvernement et les besoins des communautés à la frontière pour guider la prochaine programmation budgétaire de l’OIM. Les études conduites ont identifié, selon elle, les principaux obstacles à la sécurité selon les populations frontalières.

Les types de problèmes sécuritaires rencontrés selon ces populations sont, les vols de bétail, qui représentent 35,12% des problèmes sécuritaires, les attaques de bandits armés, 30,12% et les attaques de tout genre 16 ,99%.

En termes de mécanismes de prévention des menaces, 34,99% des personnes sondées proposent la sensibilisation des jeunes et 28,57% préconisent la collaboration avec les forces de défense et de sécurité, les élus locaux et les autorités administratives.

18,56% des personnes sondées suggère de proposer des activités économiques aux jeunes.

Il faut noter que 75% des personnes sondées dans les localités concernées disent connaitre les auteurs des actes terroristes.

Direction de la Communication et de la presse ministérielle