C’est au regard de leur proximité avec les populations, que cette cinquième session de formation se tient à Korsimoro au profit d’une quarantaine de participants de la région du Centre-Nord compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire dans cette zone. Elle est placée sous le thème « Mécanismes de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent ». Son objectif principal est de renforcer les capacités de résilience des chefs de circonscriptions administratives et des élus locaux et leur pro activité face aux manifestations de la radicalisation et de l’extrémisme violent dans leurs ressorts territoriaux respectifs.

En effet, la recrudescence et l’expansion de ces attaques terroristes sur le territoire national a entrainé des dommages dont plusieurs pertes en vies humaines, la fermeture de plusieurs écoles primaires et une difficulté de l’administration à gérer convenablement certaines parties du territoire national.

C’est fort de ce constat que l’Etat burkinabè a mis en place un mécanisme de prévention et d’alerte précoce à la base à cet effet.

L’atelier de Korsimoro a été organisé par la direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP) en partenariat avec l’ONG KEOOGO et l’Union Européenne, dans le cadre du « projet intégré de monitoring, de suivi et de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent ».

Le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Segueda a salué la tenue de cet atelier à Korsimoro et a expliqué que la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent est un combat de longue haleine qui requiert la patience, la discrétion, la collaboration avec les populations à la base qui souvent détiennent des informations capitales.

« Au regard de la complexité du phénomène, je vous invite à vous investir au mieux pour approfondir vos connaissances sur les facteurs et acteurs de la radicalisation, de sorte à vous outiller suffisamment sur les mécanismes de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent ».

Dans le cadre de ce projet, quatre sessions de formation ont été déjà organisées au profit des chefs de circonscriptions administratives et des élus locaux des régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, de l’Est et du Sahel.

Direction de la Communication et de la presse ministérielle