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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Monitoring de suivi et de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent au Burkina Faso: le projet « Tous pour la Cohésion sociale » fait son bilan de la phase pilote

La ministre déléguée chargée de la Décentralisation, Madiara Sagnon/Tou a présidé la cérémonie de clôture du projet « Tous pour la cohésion sociale », ce vendredi 25 juin 2021 à Ouagadougou. Mis en œuvre par un consortium public- privé, c'est un projet intégré, qui après sa phase pilote, capitalise ses résultats. La ministre déléguée avait à ses côtés Wolfram Vetter, l’ambassadeur de l’Union Européenne au Burkina Faso.

 

 

Lancé le 18 décembre 2019, la phase pilote du projet « Tous pour la Cohésion sociale » porté par un consortium composé d’organisations de la société civile et de la direction générale des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP) est arrivé à son terme. Ce projet visait à prévenir l’extrémisme violent à travers le renforcement du monitoring, du suivi de la radicalisation et de la promotion du dialogue au Burkina Faso. Après deux années de mise en œuvre du projet, les principaux acteurs se réjouissent des résultats atteints mais aussi des défis qui s’imposent.

La ministre déléguée a salué la pertinence de la tenue du présent atelier dont la vocation est non seulement de satisfaire au devoir de redevabilité, mais aussi et surtout d’avoir un regard autocritique. « Les menaces des groupes extrémistes avec leurs corollaires comme le terrorisme, les conflits communautaires et la radicalisation d’individus nous imposent de réinventer notre manière de faire ainsi que notre philosophie d’actions en tant qu’agents politiques », a indiqué Madiara Sagnon/Tou.

D’emblée, elle s’est réjouie du fait que le MATD ait été associé à la mise en œuvre de ce projet dans une expérience inédite de collaboration public-privé.

Au cours de ses deux années d’exercice, le projet a réalisé entre autres, le monitoring de la radicalisation au sein de groupes et au niveau individuel, le dialogue entre communautés religieuses et la promotion de la parenté à plaisanterie, la communication pour contrer les discours intéressés par les groupes extrémistes.

Le projet a également apporté la direction générale des libertés publiques un appui matériel et technique. Au regard de ces nombreuses expériences acquises, la ministre déléguée a réitéré sa reconnaissance et sa gratitude au consortium pour leurs multiples contributions aux actions de consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso. Les résultats de cette phase pilote ouvrent la voie à la mise en œuvre des recommandations du projet.

Direction de la communication et de la presse ministérielle