Rompre avec une gestion défaillante de l'état civil, tel est le leitmotiv de l'Etat burkinabè qui a engagé en 2019 un audit de l'informatisation de l' état civil ayant abouti à la mise en œuvre et au déploiement de la solution technologique intégrée Icivil.

Selon le gouverneur Antoine Ouédraogo, l'atelier de Tenkodogo se donne pour objectif de renforcer les capacités des agents et officiers de l'état civil et des agents de santé des communes des régions de l'Est et du Centre-Est.

« Au nombre des services les plus usités des mairies, les services de l'état civil font face à de nombreux problèmes que la solution technologique intégrée Icivil aide à corriger. Je voudrais saluer cette révolution et inviter les participants à œuvrer pour qu'elle soit opérationnelle à l'issue de cette formation afin de soulager les populations », a indiqué le gouverneur de la région du Centre-Est.

65% des actes de naissance au Burkina Faso sont des jugements supplétifs d'acte de naissance. Cette situation conforte le Directeur général de la modernisation de l'état civil, Maxime Bouda, sur l'urgence à déployer Icivil sur l'ensemble du territoire national.