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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

JAF 2021: Les acteurs frontaliers du Centre-ouest outillés en gestion intégrée des frontières

Sous la présidence du Haut-Commissaire de la province de la Sissili, Sié Aristide Mohamed Kam, s'est ouvert, le mercredi 9 juin 2021 à Léo, l'atelier de formation en gestion intégrée des frontières au profit des acteurs frontaliers de la région du Centre-ouest.

48 heures durant, les participants bénéficieront de sept (07) communications en lien avec la gestion des espaces frontaliers.

 

Le Burkina Faso partage avec la République du Ghana, environ 583 km de frontières. Et pour assurer un développement harmonieux au sein de ces espaces frontaliers, les acteurs chargés de leur gestion veulent consolider la stabilité, la paix sociale et la sécurité dans les deux pays respectifs.

Pour y parvenir, ils veulent se donner moyens techniques et humains à même de favoriser, subséquemment, une gestion efficace.

C'est tout l'enjeu de l'atelier de formation qui leur est offert sur la gestion intégrée frontières.

Quelques sept (07) modules seront dispensés à cet effet. Ils sont relatifs aux référentiels de gestion des frontières, à la coopération transfrontalière, à la matérialisation des frontières, au règlement des incidents ou conflits frontaliers, à la coopération sécuritaire, à la libre circulation des personnes et des biens, à la gestion des ressources naturelles partagées et à la gestion de la transhumance.

Pour le Haut-Commissaire de la Sissili, cette session de renforcement des capacités vient à point nommé, en ce sens qu'elle offre aux acteurs de mieux s'outiller pour performer leurs actions en faveur du développement et de la paix dans les espaces frontaliers.

Les participants quant à eux nourrissent le ferme espoir qu'un cadre de coopération soit formalisé avec le Ghana pour leur permettre d'user de leurs prérogatives.

Ce cadre de concertation transfrontalière sera un outil de facilitation pour la gestion des espaces pastoraux, la réduction des tracasseries liées à la libre circulation des personnes et des biens, à la motivation des forces de défense et de sécurité (FDS), pour leur contribution à la mobilisation de ressources au profit des collectivités territoriales de cette partie de notre pays et à la démarcation intégrale des frontières.

En réponse à ces préoccupations, la secrétaire permanente de la commission nationale des frontières, Léontine Zagré, a rassuré que le SP/CNF a en projet, la réactualisation du projet d'Accord-cadre portant institutionnalisation de rencontres périodiques entre les autorités administratives frontalières des deux pays et l'élaboration d'un projet d'Accord-cadre de coopération transfrontalière, assorti d'un groupement local de coopération entre collectivités à soumettre à la partie ghanéenne.

Elle a conclu en invitant l'ensemble des parties prenantes à pleinement s'engager pour la mise en œuvre des référentiels de gestion des frontières, adopté par le gouvernement, afin de permettre aux populations de vivre dans la solidarité, la cohésion sociale, la paix et la sécurité.

Direction de la Communication et de Presse ministérielle