Depuis quelques années les collectivités territoriales disposent de personnels divers pour les appuyer dans leur fonctionnement. Cependant, la gestion des carrières de ces personnels présente des difficultés. Ce constat, fait par la Direction générale de la fonction publique territoriale (DGFT) entraîne des irrégularités dans le suivi des carrières des agents, a noté son directeur général, Nouhoun Boubakar Traoré.

D'où la tenue de ce cadre de concertation des acteurs chargés de la gestion des ressources humaines des collectivités territoriales, qui permettra entre autres de diagnostiquer les goulots d'étranglement afin de les lever pour assurer une fonction publique territoriale plus performante et efficiente. L'idée est de permettre aux secrétaires généraux de collectivités territoriales, aux gestionnaires de ressources humaines et aux acteurs de la chaîne du contrôle et des engagements financiers de s'accorder sur l'interprétation de la loi 003-2017/AN du 13 janvier 2017 portant statut de la Fonction publique territoriale, instrument de gestion des ressources humaines des collectivités territoriales.

Pour la ministre déléguée chargée de la Décentralisation, Madiara Sagnon, l'ensemble des difficultés vécues par les agents de CT, constitue des sources de frustration et de démotivation qui impactent négativement leur rendement. C'est pourquoi, a-t-elle souligné, « je vous engage à proposer des solutions à même de contribuer à une gestion efficace des ressources humaines ».

Cet atelier de Ziniaré, qui regroupe des participants des régions du Sahel, du Centre-ouest, du Centre-nord, du Nord, du Centre, de l'Est, du Centre-est, du Centre-sud et du Plateau-central, ouvre la voie à la tenue d'un autre à Bobo Dioulasso pour les acteurs des autres régions. Sa tenue a été facilité par le Programme d'appui aux collectivités territoriales (PACT).

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