Le rapport 2019 du plan d'actions quinquennal (PAQ), une communication sur le thème de la 6e CONAD, décentralisation et défis sécuritaires ont été au coeur des travaux de ladite édition. Il est ressorti qu'au cours de 2019, le PAQ a connu un taux d'exécution global physique de 57,3% et de 53,9% d'exécution financière correspondant à un montant de 116 milliards 438 millions 341 mille francs CFA. Un taux jugé satisfaisant au regard des contraintes qui ont entravé la bonne exécution de certaines activités. En tête de ces contraintes, la situation sécuritaire qui a amené de nombreux Burkinabè à fuir leurs villages pour se retrouver dans les centres qui offrent un peu de sécurité. Cela a accentué la pression sur ces centres urbains augmentant du même coup la précarité, donc un besoin en assistance à ces personnes déplacées internes.

C'est en cela qu'à l'unanimité, présidents de conseil de collectivités territoriales, partenaires techniques et financiers, gouverneurs, société civile et décideurs politiques ont recommandé le renforcement de la résilience sécuritaire pour favoriser le retour des personnes déplacées internes dans leurs terroirs d'origine. Cela commande une synergie d'action que les participants comptent porter à la connaissance du président du Faso. Pour soutenir cette résilience, les participants proposent qu'en plus des investissements à accroître pour permettre au processus de décentralisation d'amorcer sa vitesse de croisière, l'on gagnerait aussi à autonomiser les gouvernorats, représentation du pouvoir exécutif au plan régional.

De ces recommandations, le ministre d'Etat, Siméon Sawadogo, qui avait à ses côtés la ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale Madiara Sagnon/Tou, a assuré avoir pris note et promis de transmettre au gouvernement pour apporter des réponses dans le sens du renforcement de l'irréversible processus de décentralisation dans notre pays.

Direction de la Communication et de la presse ministérielle