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Fête de la Tabaski 2021 : Une célébration sous le signe de la cohésion et du don de soi

L' Aïd el Kébir, connue également sous le nom Tabaski, a été célébrée le mardi 20 juillet 2021 au Burkina Faso. A la place de la Nation de Ouagadougou, les fidèles musulmans, accourus par milliers, ont prié sous la direction de Cheick Abdallah Ouédraogo.

Le ministre d'Etat, ministre en charge du culte religieux, Pengdwendé Clément Sawadogo, accompagné du ministre d'Etat en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, a manifesté la solidarité de l'Exécutif aux musulmans du Faso.

 

Célébrée 70 jours après le Ramadan, l'Aïd el Kébir ou fête du mouton rappelle pour tous le musulmans la soumission d'Ibrahim à Allah. Elle est symbolisée par l'épisode où Ibrahim accepte d'offrir son fils unique Ismaël en sacrifice en réponse à la demande de son créateur.

La commémoration de cet acte de foi du père de tous les croyants qu'est Ibrahim, selon les préceptes religieux, est pour le ministre d'État, P. Clément Sawadogo, une occasion de se réjouir avec l'ensemble des musulmans de notre pays, mais également un temps favorable d'invocation pour recueillir davantage de grâces pour la paix, la sécurité et la santé au Burkina Faso.

« Le gouvernement à travers notre présence entend communier avec tous les musulmans du Burkina Faso en ce jour béni de la Tabaski. C'est une opportunité pour nous de traduire la reconnaissance du gouvernement pour toutes les prières en son endroit et pour notre pays », a laissé entendre le ministre d'État, Pengdwendé Clément Sawadogo.

Dans le prêche qu'il a donné, l'imam du jour, Cheick Abdallah Ouédraogo a indiqué que l'Aïd el Kébir constitue un moment béni pendant lequel tous les fidèles musulmans dans la mesure du possible sont invités à sacrifier un animal sain et sans défaut à l'honneur d'Allah. Le sacrifice peut être accompli durant les trois jours après la Tabaski avec au choix, un mouton, une chèvre, un bœuf, ou un chameau. Il a exhorté les fidèles musulmans à œuvrer pour la cohésion sociale et la paix.

Dans un contexte national marqué par un défi sécuritaire sans précédent, l'imam officiant la grande prière, Abdallah Ouédraogo, a également insisté sur le don de soi et l'esprit de sacrifice afin de contribuer au retour de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

C'est par des bénédictions et des invocations pour la paix , la santé et la sécurité au Burkina Faso que l'Imam Ouédraogo a terminé son prêche.

Direction de Communication et de la presse ministérielle