Durant 4 jours ce sont des agents et des officiers de l'état civil et les personnels de santé de 37 centres sanitaires de 6 communes de la région du Sahel qui se sont frottés aux fonctionnalités de la solution Icivil pour la maîtrise de l’enregistrement des faits d'état civil.

Pour le directeur général de la modernisation de l'état civil, Maxime Bouda, cette formation rendue possible avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), permet d'étendre le déploiement de la solution technologique Icivil, déjà disponible dans 9 communes du pays, à la région du Sahel. « Il est maintenant possible pour tous les fils du Sahel de disposer de leurs actes d'état civil partout au Burkina Faso grâce à cette solution technologique », a-t-il indiqué.

Désormais ce sont 87 centres de santé et 15 communes qui utilisent le Icivil au Burkina Faso.

Une solution qui de l'avis du Directeur général de la modernisation de l'état civil, présente plusieurs avantages au nombre desquels, la continuité, la permanence, la sécurité, la fiabilité et la grande capacité de stockage et d'archivage des faits d'état civil.

Selon madame Sidiane Hamadou Rachida, infirmière chef de poste de Selbo, la solution Icivil permet de gagner en temps et de reléguer aux calendes grecques, les insuffisances constatées dans la gestion traditionnelle de l'état civil.

Avec un smartphone, les sages-femmes et accoucheuses peuvent consécutivement faire la déclaration et l’enregistrement de naissance à partir de sms cryptés. Concrètement, les données de chaque nouveau-né sont envoyées par sms depuis le téléphone portable de l'agent de santé dûment autorisé, après couplage à un identifiant/authentifiant unique et infalsifiable, pour être enregistrées sur la plateforme de base.

Direction de la Communication et de la presse ministérielle